IMMIGRATION ET LE COMPORTEMENT DE LA FRANCE-AFRIQUE
Comment la France dépouille l'Afrique provoquant une misère locale favorisant l'immigration que nous contestons en Europe.
Comme disait une député Italienne à propos du comportement de la France en Afrique, "ce n'est pas les Africains qu'il faut renvoyer chez eux mais certains pays Européens qui mettent à genoux ce continent qu'il faudrait virer"
La zone du franc CFA résulte du décret du 25 décembre 1945, fixant la valeur de certaines monnaies des territoires d'outre-mer libellées en francs3,4. Ce décret, signé par Charles de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française est composée de 14 pays de l'Afrique subsaharienne.
Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad
Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États sont restés dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contrevaleurs à parité fixe avec l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.
Aujourd'hui, une polémique s'est installée sur la pertinence du maintien de cette monnaie car elle représentent 14 % de la population totale de l'Afrique et 12 % de son produit intérieur brut.
Tous ces pays, à l'exception de la Guinée-Bissau et de la Guinée équatoriale, étaient des colonies françaises et conservent le français comme langue officielle.
Les biens produits par ces pays se fermaient l'accès aux marchés mondiaux par des prix trop élevés lorsque le taux de change du franc CFA était fixé artificiellement à un niveau élevé. En conséquence, la croissance économique dans ces pays a été faible ou nulle pendant les années 80 et le début des années 90. Pour corriger cette situation le franc CFA a été dévalué de 50 %.
En d'autres termes, à compter du 1er janvier 1994, 1 franc français valait 100 francs CFA, au lieu de 50 francs CFA. La dévaluation visait à replacer ces pays sur un sentier de croissance durable en les aidant à rétablir leur compétitivité sur les marchés mondiaux. Elle a encouragé les exportations au détriment des importations, en permettant aux pays de la zone de vendre leurs produits à moitié prix, alors qu'ils devaient payer le double pour acheter des produits à l'étranger.
Un de ses effets secondaires immédiats de la dévaluation est une flambée exceptionnelle des prix, Le pouvoir d'achat baisse et il devient difficile pour les citoyens ordinaires de joindre les deux bouts.
En gros on a infligé depuis des décennies ce que l'ont ne voulait pas faire en France et on a juste réussi à appauvrir d'avantage cette population qui aujourd'hui cri famine et cherche à venir en Europe par une émigration massive pour trouver de quoi survivre.